Timbre : 1967 HENRI ROUSSEAU
- Mesures
- Format d'imp 48 x 37 mm
- Dents incluses 53 x 41 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 142 500
- Auteurs
- Dessinateur Jean Pheulpin
- Graveur Jean Pheulpin
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après le Douanier Rousseau
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1645
- N° Michel 1575
- Date d'émission 17/04/1967
- Date de retrait 23/03/1968
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintres / sculpteurs artistes personnages
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Pays de la Loire
- Départements
-
Mayenne

- Description
- La carriole du père Juniet, œuvre d'Henri Rousseau (1844-1910), peintre naïf, né à Laval (Mayenne)
Mes timbres & notes personnelles
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Il y a des artistes qu’on admire pour leur technique… et puis il y a ceux, plus rares, qu’on aime pour leur sincérité brute. Henri Rousseau, alias "le Douanier", appartenait sans doute à cette seconde espèce. Naïf ? Peut-être. Mais aussi farouchement libre, comme un rêveur obstiné qu’aucun sarcasme n’a jamais réussi à dérouter.
Né à Laval en 1844, Rousseau n’a jamais vraiment suivi les sentiers battus. Après un passage dans l’armée, il devient commis à l’Octroi de Paris. Pas franchement une vie d’artiste, hein ? Et pourtant. Dans le secret de ses soirées, il peint. Sans école, sans formation, sans complexe. Et ses toiles – jugées "folles", "enfantines", parfois même risibles – finissent par intriguer les esprits les plus aiguisés du moment : Apollinaire, Picasso, Max Jacob… Même Renoir finit par dire : « curieux comme ça repousse les gens, quand il y a
Rousseau crée un univers à lui. Des jungles luxuriantes sans avoir jamais quitté Paris. Des animaux surgis d’un imaginaire foisonnant. Des portraits figés dans une étrangeté touchante. Parmi ses tableaux les plus célèbres, La Carriole du Père Juniet (1908) — peinte d’après une simple photo d’épicerie — capte cette magie du banal sublimé. Une scène ordinaire, transformée en poésie silencieuse.
Ce qui frappe, chez lui, c’est peut-être ça : ce mélange d’innocence, d’intuition et de malice cachée. À sa mort en 1910, il laisse une œuvre en marge, unique, fondatrice. Aujourd’hui encore, difficile de dire s’il était un génie malicieux ou un poète lunaire… mais ce qui est sûr, c’est que personne ne l’a jamais vraiment remplacé.
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