Timbre : 1968 NICOLAS MIGNARD : L'AUTOMNE
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur carmin, rouge et brun
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 4 000 000
- Auteurs
- Dessinateur Pierre Gandon
- Graveur Pierre Gandon
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Nicolas Mignard
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1718
- N° Michel 1648
- Date d'émission 16/12/1968
- Date de retrait 05/07/1969
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- lettres simples jusqu'au 12 janvier 1969 puis plis non urgents
- Régions
-
Champagne-Ardenne
- Départements
-
Aube

- Description
- Au profit de la Croix-Rouge française. L'automne, tableaux de Nicolas Mignard (1606-1668), né à Troyes dans l'Aube
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française
Deux frères originaires de Troyes se lancèrent à la conquête du monde de l'art dans les années 1600, pinceaux en main : Nicolas et Pierre Mignard. Le second est probablement, bien que par erreur, plus célèbre. Nicolas, l’aîné, peignait l'amour, les saisons et des choses enivrantes depuis son refuge à Avignon. Là, il rencontra une femme, replia ses ailes et créa silencieusement des œuvres qui fusionnaient mythologie et portrait. Pas le genre de toiles qu'on oublie facilement.
En 1968, La Poste (oui) lui rendit hommage avec deux "Saisons" incluses dans une série Croix-Rouge : Le Printemps, tout de fleurs — et flatterie, apparemment. Une femme âgée avec une guirlande à la main, regard vigilant; l'histoire raconte que c'était l'épouse du mécène, un notaire local. Puis l'Automne : une adolescente aux joues roses avec des vignes sur la tête et un peu de malice italienne dans les yeux.
Ce que peu de gens savent, c'est qu'elles ont été vendues aux enchères en 1962. Avec l'aide des services nationaux, le musée a réussi à la dernière minute à sauver sept tableaux, dont ce célèbre cycle "Apollon". C'est trop rarement dit : la France cache des merveilles dans ses musées provinciaux à l'abri des lumières vives de Paris. Et parfois, un simple timbre les ramène sous les feux des projecteurs.
En fin de compte, on ne peut que se demander : combien d'autres trésors dorment encore, accrochés dans un salon ou prenant la poussière dans un grenier, espérant que nous leur accordions un nouveau regard?
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