Timbre : 1964 RECLASSEMENT PROFESSIONNEL DES PARALYSES
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur brun-olive, orange et vert
- Valeur 30 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 6 370 000
- Auteurs
- Dessinateur Albert Decaris
- Graveur Albert Decaris
- Mise en page xxxxx
- Mentions © ADAGP
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1535
- N° Michel 1461
- Date d'émission 24/02/1964
- Date de retrait 10/10/1964
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1964
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- personnes handicapées œuvres société
- Usage
- cartes postales pour l'étranger
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Reclassement professionnel des paralysés
Mes timbres & notes personnelles
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Pendant longtemps, les paralysés ont été laissés sur le bord du chemin, comme si la vie active leur était à jamais fermée. En 1964, la Poste décide de leur rendre hommage en mettant à l’honneur leur reclassement professionnel, une cause à la fois discrète et essentielle.
Il a fallu du temps — et beaucoup d’obstination — pour faire entendre la voix de ceux que la maladie, les accidents ou des malformations avaient mis en marge. Avant la loi de 1957, portée par l’élan des associations et l’évolution des mentalités, peu de portes s’ouvraient. Mais ce texte, souvent appelé "la charte du travail pour l’invalide civil", change la donne : il affirme haut et fort que toute personne, même lourdement handicapée, a droit à un emploi adapté. C’est une révolution silencieuse ! Et mieux : en 1962 et 1963,
Tiens, anecdote savoureuse : dès les années 60, certains ateliers protégés ressemblaient presque à des ruches, où, entre pièces de montres et impressions textiles, des travailleurs handicapés prouvaient qu’avec un peu d’ajustement, tout était possible. Aujourd’hui encore, certains se souviennent de ces débuts avec une fierté non dissimulée.
Alors oui, l'époque moderne a facilité les choses : mécanisation, ergonomie, logiciels… Mais ce qui fait la vraie différence, ce n’est pas la technique. C’est cette certitude tenace que l’on vaut quelque chose, même quand le corps a dit non. Et ça, amigo mío, c’est un sacré message pour le futur.
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