Timbre : 1968 GÉNÉRAL DESAIX 1768-1800
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur vert et brun-carmin
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 4 400 000
- Auteurs
- Dessinateur Clément Serveau
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Andrea Appiani
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1688
- N° Michel 1617
- Date d'émission 25/03/1968
- Date de retrait 23/11/1968
- Classements
-
- Groupe
- Personnages célèbres 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- militaires public personnages
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Auvergne
- Départements
-
Puy-de-Dôme

- Description
- Général Desaix de Veygoux (1768-1800), né à Ayat-sur-Sioule (Puy-de-Dôme)
Mes timbres & notes personnelles
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Il y a des gars dont on retient à peine le nom, mais qui ont quand même changé le cours des choses. Desaix, par exemple. Pas aussi connu que Napoléon, mais sans lui, Marengo, ce serait peut-être un désastre oublié au fond d’un manuel.
Né en Auvergne, dans un coin paumé avec un nom à rallonge (Louis Charles Antoine Des Aix de Veygoux – oui, rien que ça), il entre dans l’armée à 15 ans. Pas vraiment pour la frime : c’est un bosseur, un gars droit, du genre à préférer l’action au blabla. Il grimpe les échelons vitesse grand V pendant la Révolution. Et c’est pas parce qu’il a des pistons — c’est juste qu’il sait y faire. Sur le Rhin, en Égypte… partout où il passe, il laisse une trace. Une trace de feu, souvent, mais toujours avec cette réputation de “Sultan juste”. Un surnom donné par les Égyptiens eux-mêmes, c’est dire.
Et puis y’a
Bonaparte, lui, est bouleversé. Il ne balance pas une simple médaille à titre posthume. Non. Il parle de faire des Alpes le piédestal du tombeau de son ami. Un truc grandiose, presque mystique. Bon, il ne l’a pas vraiment fait, mais l’intention suffit à comprendre à quel point Desaix comptait.
Bref. Un soldat modeste, un chef respecté, un héros fauché juste avant l’ovation. Comme une lumière qui s’éteint pile au moment où on allait l’applaudir.
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