Timbre : 1967 BOUVINES 1214 PHILIPPE AUGUSTE
- Mesures
- Format d'imp 27 x 48 mm
- Dents incluses 31 x 52 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur gris et noir
- Valeur 40 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 450 000
- Auteurs
- Dessinateur Albert Decaris
- Graveur Albert Decaris
- Mise en page xxxxx
- Mentions © ADAGP
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1675
- N° Michel 1604
- Date d'émission 13/11/1967
- Date de retrait 19/10/1968
- Classements
-
- Groupe
- Grands noms de l'histoire 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- monarque / nobles public personnages
- Usage
- cartes postales pour l'étranger
- Régions
-
Île-de-France
Nord-Pas-de-Calais
- Départements
-
Val-d'Oise
Nord

- Description
- Philippe II Auguste (1165-1223), né à Gonesse, représentation de la bataille de Bouvines (1214)
Mes timbres & notes personnelles
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Philippe Auguste, c’est le roi qu’on croit connaître… et qu’on redécouvre à chaque fois. Fils de Louis VII, il arrive sur le trône en 1180 à tout juste quinze ans. Et tu vois, malgré son âge, il a très vite su imposer sa patte : un mélange de calcul froid, de coups d’éclat (pas toujours propres) et de flair politique. En résumé : ce gars-là n’a pas juste gouverné, il a carrément changé la donne.
Dès le départ, il affronte les barons frondeurs, mate la féodalité à coups de traités humiliants, et pioche même dans les rivalités familiales anglaises pour affaiblir ses ennemis. Oui, les Plantagenêt, ces fameux rois d’Angleterre, possédaient la moitié de la France… mais Philippe, petit à petit, va leur grignoter tout ça : Normandie, Anjou, Poitou, tic-tac. Son coup de maître ? Bouvines, 1214. Là, il affronte une coalition monstrueuse, mené par Otton IV et Jean sans Terre, et gagne contre toute attente. Paraît qu’après
Mais le bonhomme ne s’est pas contenté de faire la guerre. Il centralise, crée des institutions fûtées (genre la « quarantaine-le-roi », pour éviter les guerres surprises entre seigneurs), favorise les communes et s’appuie sur la bourgeoisie pour gouverner (eh oui, déjà). Fun fact : c’est lui qui fit construire l’enceinte fortifiée de Paris, ancêtre de nos boulevards. Et côté admin, il laisse une trace. Jacques Le Goff, encore lui, disait de Philippe qu’il fut "le premier roi moderne".
Bon, il meurt en 1223 à Mantes, sans bruit. Mais avec un royaume qui ne ressemble plus du tout à celui qu’il avait hérité. Mission accomplie, mon roi.
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