Timbre à date 1er jour

Description | Au profit de la Croix-Rouge française. Infirmière (1966) |
Commentaire | Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française Tu t’es déjà demandé d’où vient vraiment le métier d’infirmière ? Pas celui d’aujourd’hui, ultra-formé, spécialisé, avec blouse blanche et stéthoscope autour du cou… Non, je parle de ses racines, un soir sanglant de juin 1859, du côté de Solferino, en Lombardie. Ce jour-là, 40 000 morts et blessés jonchent les champs après une bataille franco-autrichienne d’une violence inouïe. Les médecins sont rares, le matériel inexistant, et seules quelques femmes — des ambulancières, souvent improvisées — tentent de faire ce qu’elles peuvent : un peu d’eau, une couverture, fermer les yeux des mourants… rien de plus. C’est ce spectacle, cauchemardesque, qui pousse un témoin suisse, Henri Dunant, à agir. Résultat : la Croix-Rouge et la première Convention de Genève naissent quelques années plus tard. Pas mal, non ? Et dans l’ombre, une autre pionnière agit aussi : Florence Nightingale. Son nom, tu l’as peut-être déjà croisé. Elle bouscule tout après la guerre de Crimée et fonde à Londres la toute première école d’infirmières moderne. C’est là que la figure de « l’ange du champ de bataille » devient une professionnelle formée, compétente, respectée. En France, en 1966, on compte déjà plus de 17 000 élèves dans près de 200 écoles — dont plusieurs de la Croix-Rouge. Elles bossent partout : hôpitaux, usines, écoles, dispensaires, jusqu’aux coins les plus reculés du monde avec la Coopération. Et avec ça, possibilités de spécialisation, de carrière, même d’enseignement supérieur. Mais au fond, que ce soit dans la boue de Solferino ou dans un service de pédiatrie en banlieue, c’est le même fil qui relie toutes ces femmes : le courage de soulager, même quand tout s’écroule autour. On appelle ça : l’humanité. WikiTimbres |
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