Timbre : JOURNÉE DU TIMBRE 1967 FACTEUR DU SECOND EMPIRE
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur gris-bleu, vert et rouge
- Valeur 25 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 5 120 000
- Auteurs
- Dessinateur Georges Bétemps
- Graveur Georges Bétemps
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Georges Bétemps
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1644
- N° Michel 1574
- Date d'émission 10/04/1967
- Date de retrait 25/11/1967
- Classements
-
- Groupe
- Journée du Timbre 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- PTT / La poste / UPU Institutions / Corporations société
- Usage
- cartes postales
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Journée du timbre 1967. Facteur du Second Empire
Mes timbres & notes personnelles
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Surtaxe au profit de la Croix-Rouge française
Georges BETEMPS s'est inspiré pour son timbre d'une gravure sur bois extraite du Monde illustré de septembre 1861, annonçant la réforme de l'uniforme des facteurs.
Il y a des métiers qu’on croit banals jusqu’à ce qu’on s’arrête vraiment pour les observer. Le facteur du Second Empire, par exemple… une figure quasi mythique de la France du XIXe, à mi-chemin entre rigueur militaire et présence quotidienne rassurante.
Imagine un Paris en pleine transformation industrielle, où les campagnes se vident lentement, et où les villes s’emballent. Entre 1829 et 1867, le courrier explose : on passe de 86 millions à plus de 770 millions d’envois annuels. Pour suivre la cadence, il fallait des bras – mais aussi des jambes. Le facteur devient alors bien plus qu’un simple porteur de lettres : il incarne le lien, la ponctualité, la régularité. Les Parisiens savaient à la minute près quand il passerait. Certains disaient même
Et puis, détail savoureux : en 1862, on décide de changer son uniforme. Ce n’est pas juste un changement de tenue – c’est un mini évènement national. Le képi remplace le chapeau ciré, le vert chasse le bleu… Et Le Monde Illustré s’emballe, parlant d’élégance, de modernité, presque d’une révolution textile ! Napoléon III aurait validé le modèle lui-même. À croire que chaque pli de la tunique avait son importance. Ce nouveau look n’est pas anodin : certains pensent qu’en voyant un uniforme, le public se sent plus en confiance. Et un facteur habillé comme un militaire, eh bien, ça rassure.
Aujourd’hui encore, on garde une affection particulière pour cette figure. Peut-être parce qu’elle nous ramène à une époque où la lettre avait du poids, du papier, du temps. Et où les facteurs... avaient des chevaux.
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