Timbre : 1967 HUGUES CAPET ÉLU ROI DE FRANCE
- Mesures
- Format d'imp 48 x 27 mm
- Dents incluses 53 x 32 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur bleu-vert foncé et outremer
- Valeur 40 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 200 000
- Auteurs
- Dessinateur Albert Decaris
- Graveur Albert Decaris
- Mise en page xxxxx
- Mentions © ADAGP
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1674
- N° Michel 1605
- Date d'émission 13/11/1967
- Date de retrait 19/10/1968
- Classements
-
- Groupe
- Grands noms de l'histoire 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- monarque / nobles public personnages
- Usage
- cartes postales pour l'étranger
- Régions
-
Centre-Val de Loire
- Départements
-
Eure-et-Loir

- Description
- Grands noms de l'Histoire. Élection d'Hugues Capet (938-996), mort près de Chartres
Mes timbres & notes personnelles
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Tu savais qu’Hugues Capet n’était même pas censé devenir roi ? Sérieusement, tout ça commence avec un accident de chasse. Un certain 18 mai 987, le jeune Louis V (le dernier des Carolingiens) meurt bêtement, paf, sans héritier. Et là, surprise : un évêque bien placé — Adalbéron de Reims — s’improvise faiseur de rois et pousse un certain Hugues, dit « Capet », sur le trône. Pourquoi lui ? Eh bien... c’était le duc des Francs, fils d’Hugues le Grand, riche, malin et très copain avec l’Église (sacré combo).
Le gars Capet, pas particulièrement charismatique, mais fin stratège, va s’imposer doucement. Il commence par faire sacrer fissa son fils, histoire de verrouiller la succession. Et pour éliminer son dernier rival — Charles de Basse-Lorraine — il n’hésite pas à jouer la carte de la trahison : on l’attrape dans Laon, en 991, grâce à un évêque "persuasif". Game over pour les Carolingiens. Les Capétiens sont là pour rester. Spoiler : leur dynastie va durer… plus
Fun fact : le surnom Capet viendrait d’un vêtement ecclésiastique, la cappa, que papa Hugues portait fièrement. Drôle de détail, non ? Ah, et tiens, selon l’historien médiéviste Jacques Le Goff, « le vrai pouvoir au Moyen Âge, c’était souvent celui qu’on obtenait par la ruse, pas par l’épée ». Capet aurait approuvé.
Petite touche contemporaine : en 1967, la Poste française lui a même consacré un joli petit rectangle de papier, vendu à Senlis, pile là où il fut élu. Clin d’œil royal, mais discret. Comme le bonhomme, finalement.
Alors, est-ce que Capet était un génie ou juste au bon endroit au bon moment ? La question reste ouverte… Mais sans lui, pas de Louis XIV ni de Révolution. Ciao ragazzi, l’Histoire adore les effets papillon.
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