Timbre : 1967 FRANÇOIS IER PAR JEAN CLOUET
- Mesures
- Format d'imp 37 x 48 mm
- Dents incluses 41 x 53 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 092 500
- Auteurs
- Dessinateur René Cottet
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Jean Clouet (1475-1541).
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1660
- N° Michel 1590
- Date d'émission 03/07/1967
- Date de retrait 06/07/1968
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- monarque / nobles public personnages
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Île-de-France
Poitou-Charentes
- Départements
-
Paris
Charente

- Description
- Portrait de François Ier (1494-1547), né à Cognac, par Jean Clouet. Tableau exposé au musée du Louvre.
Mes timbres & notes personnelles
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Tu sais, il y a des artistes dont on connaît tout – la date de naissance, les maîtresses, la couleur préférée... et puis il y a Jean Clouet. Un fantôme élégant de la Renaissance. Pas d’acte de naissance clair, ni de tombe reconnue. On sait juste qu’il peignait si bien qu’on lui confiait les traits du roi himself, François 1er, sans sourciller. Pas mal pour un gars qu’on hésite encore à rattacher à Gand ou Valenciennes…
Et pourtant, dans les couloirs dorés de la cour, tout le monde le respecte. Même Clément Marot – oui, l'autre star des vers – l’a comparé à Michel-Ange ! C’est pas rien, hein. Clouet, lui, n’était pas du genre à faire des fresques gigantesques. Son truc, c’était le portrait. Raffiné, précis, un peu comme s’il peignait les gens de l’intérieur. Tu sais, comme quand tu croises quelqu’un dans un couloir et que, sans savoir pourquoi, tu te dis : celui-là, il a un secret.
Et ce qui est beau, c’est que ces dessins-là, pris "sur le vif", c’est un peu notre Netflix du XVIe siècle. Ils nous montrent la cour, les robes, les coupes de cheveux, les regards amusés ou inquiets. Bref, un monde. Et Clouet, tranquille, crayon en main, l’a capturé sans trop se faire remarquer.
Comme quoi, parfois, les plus grandes lumières viennent des ombres discrètes.
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