Timbre : 1967 BEAUMARCHAIS 1732-1799
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur rouge-brique et violet
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 3 870 000
- Auteurs
- Dessinateur Claude Durrens
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Claude Durrens
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1642
- N° Michel 1571
- Date d'émission 06/02/1967
- Date de retrait 09/09/1967
- Classements
-
- Groupe
- Personnages célèbres 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- écrivains écriture personnages
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- Beaumarchais (1732-1799), écrivain, dramaturge, éditeur, horloger, musicien, politicien, espion, vendeur d'armes et révolutionnaire, né à Paris
Mes timbres & notes personnelles
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Surtaxe au profit de la Croix-Rouge française
l y a des vies qui ressemblent à des romans... et puis il y a celle de Beaumarchais. Né horloger, devenu espion, trafiquant, dramaturge, éditeur clandestin, prisonnier puis héros de théâtre – le tout avec panache, scandales et génie. Oui, rien que ça.
Fils d’un artisan, Pierre-Augustin Caron – bientôt “de Beaumarchais” – grimpe très vite les échelons grâce à une invention horlogère piquée par un rival, qu’il battra... au tribunal. Déjà là, on sent poindre le goût du duel. Mais c’est avec sa plume qu’il frappe le plus fort : ses “Mémoires contre Goezman”, hilarants et venimeux, le propulsent sur le devant de la scène bien avant Figaro. Et ce Figaro, justement ! Le Barbier de Séville d’abord, puis Le Mariage, censuré, interdit, mais joué quand même devant des nobles hilares qui ne
Ce que l’on sait moins ? C’est lui qui équipe secrètement les insurgés américains en armes. Ou qu’il imprime les œuvres de Voltaire à l’étranger, les faisant entrer en douce en France. Un type qui menait mille vies, avec toujours un pied dans l’ombre. Un diplomate officieux, un agitateur patenté, un visionnaire du commerce mondial avant l’heure... et un amoureux des mots.
Il meurt en 1799, un peu oublié, usé par ses procès, ses complots et ses dettes. Mais ses pièces, elles, sont toujours là. Toujours jouées. Toujours acides. Et si Beaumarchais a fini par entrer au Panthéon des lettres françaises, c’est peut-être parce qu’il avait compris bien avant tous les autres que rire était un acte de résistance.
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