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Timbre : ÉCOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES À CHÂTENAY-MALABRY 1969

  • Mesures
  • Format d'imp 36 x 22 mm
  • Dents incluses 40 x 26 mm
  • Forme horizontal
  • Phosphore Non
  • Impression Taille-douce
  • Complément xxxxx
  • Couleur vert et orange
  • Valeur 70 c
  • Dentelure 13
  • Emis en feuille de 50 TP
  • Quantité 8 775 000
  • Auteurs
  • Dessinateur Jacques Derrey
  • Graveur Jacques Derrey
  • Mise en page xxxxx
  • Mentions Création de Jacques Derrey
  • Numéros & Dates
  • N° Philatelix 1754
  • N° Michel 1685
  • Date d'émission 20/10/1969
  • Date de retrait 25/09/1970
  • Classements
  • Groupe
    Commémoratifs et divers : 1969
    Catégorie
    Timbres poste
    Familles
    écoles / universités constructions patrimoine
    Usage
    lettres simples pour l'étranger
    Régions
    Île-de-France
    Départements
    Hauts-de-Seine
Description
École centrale des arts et manufactures, à Châtenay-Malabry
Commentaire

Tu savais qu’il y a une école en France où l’emblème, c’est… une abeille ? Oui, sérieusement. Une abeille, comme symbole de travail, de rigueur et de collectif. Cette école, c’est Centrale, ou plutôt, l’École Centrale des Arts et Manufactures. Un nom qui claque un peu comme une vieille formule, mais derrière, c’est tout sauf poussiéreux.

Fondée en 1829 par quatre mecs brillants – un financier, deux savants et un prof de géométrie (oui, ça existe) – cette école est née pile au moment où l’industrialisation galopait. L’idée ? Former une nouvelle race d’ingénieurs. Pas juste bons en maths, mais carrément polyvalents, capables de penser, fabriquer, diriger. Un peu des chefs d’orchestre pour l’usine, l’économie et la science.

Au début, ils étaient installés

dans le Marais, puis dans le Xe, avant de poser valises à Châtenay-Malabry en 1969 – dans un grand parc tranquille, pas loin du parc de Sceaux. Là, ils ont vu grand : un campus de 18 hectares, des amphis, des labos, un gymnase, un stade, des chambres individuelles, même pour les élèves mariés ! Sérieux. Et évidemment, une grosse bibliothèque ouverte aussi aux chercheurs de l’extérieur. Bref, une ruche humaine, justement.

Ce qui frappe, c’est l’équilibre qu’ils ont voulu : à la fois de la rigueur et de la respiration, du savoir et de la pratique. Et cet esprit est toujours vivant. Tu bosses dur, mais tu n’oublies pas que tu fais partie d’un tout – que ton boulot d’ingénieur peut façonner la société. C’est peut-être ça, la vraie classe.

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