Timbre : 1968 CHÂTEAU DE LANGEAIS
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur vert, bleu et brun
- Valeur 60 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 7 555 000
- Auteurs
- Dessinateur Jean Pheulpin
- Graveur Jean Pheulpin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jean Pheulpin
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1694
- N° Michel 1624
- Date d'émission 06/05/1968
- Date de retrait 08/02/1969
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- châteaux / palais constructions patrimoine
- Usage
- lettres simples pour l'étranger jusqu'au 12 janvier 1969
- Régions
-
Centre-Val de Loire
- Départements
-
Indre-et-Loire

- Description
- Château de Langeais, en Indre-et-Loire
Mes timbres & notes personnelles
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Quand on pense aux châteaux de la Loire, on s’imagine des jardins tirés au cordeau, des toits pointus, des rois en pourpoint... Mais Langeais ? Ce n’est pas juste une carte postale. C’est un survivant. Un bloc de pierre debout, qui a traversé les siècles sans broncher, comme s’il faisait de la résistance.
Langeais, c’est l’anti-château bling-bling. Construit au XVe siècle par Louis XI, en pleine période de révoltes féodales (les gars n’étaient pas contents, pour changer), il avait un but clair : tenir bon. Et il l’a fait. Là où d’autres forteresses ont été détruites, relookées Renaissance ou transformées en salons de thé, lui, il est resté fidèle à son plan de départ. Presque tout est d’origine. Sérieux.
Et pourtant, ce château austère a vu une scène clé de l’histoire de France : le mariage de Charles VIII avec Anne de Bretagne en 1491.
Ce qui est fou, c’est que le château n’a presque pas bougé pendant des siècles. Pourquoi ? Parce que les rois le prêtaient, mais sans vraiment le lâcher. Résultat : personne ne s’est dit “tiens, et si on rajoutait une aile néo-gothique ?”. Heureusement. Même au XIXe, quand Jacques Siegfried l’a racheté, il a tout fait pour garder l’ambiance médiévale. Il aurait pu en faire une villa de campagne, il en a fait un musée vivant. Avec des tapisseries à tomber et un soin du détail assez obsessionnel.
Alors Langeais, c’est pas le château le plus clinquant. Mais c’est peut-être le plus sincère. Et parfois, c’est bien aussi, d’avoir un endroit qui ne cherche pas à plaire. Juste à tenir debout.
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