Timbre : 1967 CATHÉDRALE DE RODEZ
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur gris-bleu
- Valeur 1 F
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité -
- Auteurs
- Dessinateur André Spitz
- Graveur Michel Monvoisin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création d'André Spitz
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1656
- N° Michel 1585
- Date d'émission 12/06/1967
- Date de retrait 22/01/1971
- Classements
-
- Groupe
- Touristique d'usage courant 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- cathédrale / basilique constructions patrimoine
- Usage
- -
- Régions
-
Midi-Pyrénées
- Départements
-
Aveyron

- Description
- Cathédrale de Rodez (Aveyron)
Mes timbres & notes personnelles
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Une nuit de février 1276, à Rodez, un bruit de fin du monde : le chœur et le clocher de la cathédrale viennent de s’effondrer. Panique, prières, décombres. Et pourtant, c’est de ce drame qu’est née l’actuelle cathédrale, monument un peu fou, un peu tordu, mais sacrément impressionnant.
Tout commence un an plus tard, en 1277. L’évêque du coin, Raymond de Calmont, veut rivaliser avec les plus belles églises du Nord (oui, les gars du Sud ont toujours eu un petit complexe, semble-t-il). Et là, miracle : en vingt ans, une bonne partie du gros œuvre est bouclée — un exploit à l’époque des cathédrales éternellement en chantier. Mais ensuite, patatras… guerre de Cent Ans, coffres vides : les travaux s’enlisent pendant plus d’un siècle. Il faudra attendre 1449 pour que le chantier reprenne vraiment, et encore une bonne centaine d’années pour que le clocher, cette dentelle de pierre de 87 mètres, surgisse des cieux grâce au duo Salvaing–d’Estaing.
Mais l’intérieur, ah l’intérieur ! Entre le grand jubé, les stalles sculptées, et l’orgue monumental, c’est presque un opéra de pierre. Et même après les ravages de la Révolution – statues décapitées, trésor envolé – l’âme du lieu est restée intacte. D’ailleurs, Victor Hugo lui-même aurait dit, en gros, que “chaque cathédrale est un livre de pierre”. Celle de Rodez, c’est un roman-feuilleton en relief.
Tu me crois si je te dis qu’il y flotte un air d’éternité ?
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