Timbre : 1964 DOMINIQUE LARREY 1766-1842
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur noir
- Valeur 25 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 42 810 000
- Auteurs
- Dessinateur Jules Piel
- Graveur Jules Piel
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jules Piel
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1566
- N° Michel 1495
- Date d'émission 14/12/1964
- Date de retrait 14/12/1965
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1964
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- personnel médical science et technique personnages
- Usage
- lettres simples jusqu'au 17 janvier 1965 puis cartes postales
- Régions
-
Midi-Pyrénées
- Départements
-
Hautes-Pyrénées

- Description
- Au profit de la Croix-Rouge française. Dominique baron Larrey (1766-1842), médecin, né à Beaudéan (Hautes-Pyrénées)
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française
arfois, au milieu du vacarme des batailles, il y a des hommes qui ne lâchent rien. Dominique Larrey était de ceux-là. Né en 1766 dans un petit village des Hautes-Pyrénées (Baudéan, pour être précis), il n’a pas choisi le confort des cabinets feutrés. Euh… non, il a préféré courir sous les boulets de canon.
Très vite, Larrey comprend que la guerre est un carnage mal organisé. Chirurgien de terrain dès la Révolution, puis sous Napoléon, il invente un truc qui change tout : les « ambulances volantes ». En gros, des unités mobiles qui permettent de soigner et d’évacuer les blessés... directement depuis le front. Une petite révolution humanitaire, en quelque sorte. (<!-- il aurait fait un tabac aujourd’hui, non ? -->) Avant lui, les soldats grièvement touchés étaient souvent
Il semble que Larrey n’ait jamais hésité à braver les risques pour sauver ses gars. À Austerlitz, à Wagram, en Égypte ou même dans la débâcle glacée de la retraite de Russie, il est là. Toujours au plus près. Certains disent même qu’il opérait à une cadence infernale, parfois sans anesthésie, parfois juste avec une parole rassurante. Napoléon lui-même le considérait comme « l’homme le plus vertueux » qu’il ait jamais rencontré — c’est dire !
Quand il meurt en 1842, au retour d'une mission d'inspection en Algérie, Larrey laisse derrière lui un modèle de médecine militaire encore respecté aujourd'hui. Pas juste un chirurgien, mais un héros discret, fidèle à l'idée qu’aider, soigner, et protéger doivent passer avant tout.
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