Timbre : 1966 CLOVIS
- Mesures
- Format d'imp 27 x 48 mm
- Dents incluses 31 x 52 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur vert, bleu et violet-brun
- Valeur 40 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 6 545 000
- Auteurs
- Dessinateur Albert Decaris
- Graveur Albert Decaris
- Mise en page xxxxx
- Mentions © ADAGP
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1631
- N° Michel 1560
- Date d'émission 07/11/1966
- Date de retrait 23/09/1967
- Classements
-
- Groupe
- Grands noms de l'histoire 1966
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- monarque / nobles public personnages
- Usage
- cartes postales pour l'étranger
- Régions
-
Champagne-Ardenne
- Départements
-
Marne

- Description
- Baptême de Clovis (465-511) par l'évêque Remi à Reims en 498
Mes timbres & notes personnelles
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Tu savais que le baptême de Clovis, ce roi barbare devenu figure fondatrice de la France, s’est peut-être même pas passé à Reims, ni en 496 ? Dingue, non ? Pourtant, c’est ce qu’on nous a longtemps raconté. Ce fameux 25 décembre, entre cierges allumés et tapis dans les rues, aurait été une sorte de grand show politico-religieux. L’idée : faire d’un chef guerrier un roi chrétien. Mais attention, pas n’importe quel chrétien : un catholique, dans un monde dominé par des royaumes ariens. Un vrai coup stratégique.
Clovis, petit-fils de Mérovée (oui, comme dans Matrix, bizarrement), n’avait pas 20 ans quand il a hérité du trône de Tournai. Il commence à cogner fort : il défait Syagrius, puis les Alamans. C’est là, à Tolbiac, que tout bascule. Il promet au dieu de Clotilde, sa femme très pieuse (et franchement persévérante),
Le truc que peu de gens savent, c’est que Clovis est probablement l’un des premiers rois à avoir compris comment instrumentaliser l’Église pour consolider son pouvoir. D’ailleurs, selon l’historien Bruno Dumézil, il est "l’un des rares chefs barbares à avoir imposé son autorité en se servant du catholicisme pour légitimer la conquête". Malin. Et cruel aussi, hein. Il n’hésite pas à zigouiller ses anciens alliés, comme les Francs ripuaires. Bref, un mec un peu flippant, mais visionnaire.
Une dernière pour la route : à sa mort, Paris devient la capitale politique. Et son royaume, eh bien... c’est quasiment la France actuelle. Pas mal pour un gamin de Tournai qui priait Wotan.
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