Timbre : 1963 CATHÉDRALE DE CHARTRES
- Mesures
- Format d'imp 37 x 49 mm
- Dents incluses 41 x 53 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 95 c
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 4 000 000
- Auteurs
- Dessinateur Claude Durrens
- Graveur Claude Durrens
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Claude Durrens
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1527
- N° Michel 1453
- Date d'émission 12/11/1963
- Date de retrait 10/10/1964
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- vitraux objet / art patrimoine
- Usage
- -
- Régions
-
Centre-Val de Loire
- Départements
-
Eure-et-Loir

- Description
- Vitrail de la cathédrale de Chartres
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre émis en 1963, intitulé « Cathédrale de Chartres », capte d’un regard ce que le monument sacré a de plus emblématique : sa lumière. Mais ici, point de flèches élancées ou de nef majestueuse — c’est un vitrail que l’on contemple. Un visage nimbé, stylisé, cerclé de couleurs en aplats contrastés, se détache sur fond de motifs géométriques. L’image n’est pas descriptive : elle suggère, elle invite à l’intérieur du sanctuaire. Ce détail de verrière, choisi parmi les centaines qui ornent l’édifice, résume à lui seul toute une vision du sacré médiéval.
La cathédrale de Chartres, chef-d'œuvre du gothique français, est connue pour avoir conservé la plus vaste collection de vitraux d’origine médiévale au monde. Le choix de La Poste, en 1963, de lui consacrer une émission n’est donc pas anodin. On est alors dans un contexte de redécouverte
La gravure et le dessin sont signés Claude Durrens, figure reconnue pour son aptitude à restituer, avec rigueur et sensibilité, l’émotion d’une œuvre d’art dans le petit cadre du timbre. Il parvient ici à évoquer le vitrail sans chercher à l’imiter : les traits sont nets, les contrastes forts, comme pour mieux faire vibrer l’image même sans couleur.
Ce timbre, silencieux mais intense, est apprécié pour sa sobriété. Pas de mise en scène spectaculaire, mais un hommage à un art millénaire : celui de la lumière qui raconte.
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