Timbre : 2026 L’EAU AU FIL DES SAISONS - HIVER
- Mesures
- Format d'imp 149 x 140 mm
- Dents incluses 149 x 140 mm
- Forme carré
- Phosphore 1 barre
- Impression Offset
- Complément xxxxx
- Couleur -
- Valeur 7,50 € (4 timbres au tarif de la Lettre Verte 20 g)
- Dentelure Spéciale MTAM
- Emis en bloc-feuillet de 4 TP
- Quantité 4 000
- Auteurs
- Dessinateur Bruno Ghiringhelli
- Graveur xxxxx
- Mise en page xxxxx
- Mentions Crédits photos : extérieur (cascade, Jura) Mathias GRUNENWALD / Naturimages, (parc naturel du Queyras, Hautes-Alpes) Léo GAYOLA / Naturimages ; Intérieur (rivière Sichon, Allier) Jean-William et Rachel CHALOPIN / Naturimages et timbres (Givre sur une branche) Philippe ROYER / Naturimages et (Rivière enneigée du Mercantour) Robert PALOMBA / Onlyfrance.fr. Conception graphique : Bruno Ghiringhelli.
- Numéros & Dates
- N° Philatelix -
- N° Michel -
- Date d'émission 02/01/2026
- Date de retrait -
- Classements
-
- Groupe
- Collector 2026
- Catégorie
- Collectors MTAM
- Familles
- eau nature
- Usage
- Lettre verte 20 g
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Emission d'un collector de quatre timbres sur une nouvelle thématique, l’eau au fil des saisons.
Mes timbres & notes personnelles
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L’hiver a cette manière étrange de tout ralentir, comme si le monde retenait son souffle avant de repartir. C’est un moment que j’ai toujours trouvé un peu magique, et visiblement je ne suis pas le seul : une nouvelle création raconte justement cette saison sous l’angle de l’eau qui se fige, se transforme et finit par dessiner des paysages qu’on n’oserait même pas imaginer. Rien que l’idée m’a rappelé une balade que j’avais faite dans le Jura, un matin où les arbres semblaient recouverts de sucre glace ; tu marches en faisant attention à chaque pas, ça crisse, ça craque, ça sent le froid propre, presque métallique. Bref, l’hiver qui rend tout un peu plus silencieux que d’habitude.
Cette sortie célèbre cette métamorphose-là : l’eau qui devient givre, la rivière qui se bloque net comme un miroir qu’on aurait posé là pendant la nuit, les cascades qui se figent en une sorte d’architecture improvisée. On retrouve ce thème dans la littérature depuis longtemps — Victor Hugo parlait déjà de la “blancheur qui emmitoufle les bruits” — et même
Et puis, on découvre que l’idée vient en partie de lieux bien réels, comme la vallée du Queyras dans les Hautes-Alpes ou les plateaux du Jura, des coins où l’hiver n’est pas une saison mais une manière de vivre. J’aime bien imaginer Bruno Ghiringhelli, le graphiste, en train de feuilleter ses images, hésiter entre deux nuances de bleu, se dire « hmm, non ça fait trop froid-froid ». Ce genre de détail qu’on ne voit pas, mais qui donne du sens au résultat final.
Au fond, cette création nous murmure la même chose chaque année : l’hiver passe vite, alors autant s’arrêter deux minutes, souffler un peu, regarder les branches scintiller et accepter que ce calme étrange fait aussi partie du paysage. Après tout, même l’eau a besoin de faire une pause.
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