Timbre : 2025 george Politzer 1903 - 1942
- Mesures
- Format d'imp -
- Dents incluses 30 x 41 mm
- Forme vertical
- Phosphore 1 barre à droite
- Impression Taille-douce
- Complément -
- Couleur -
- Valeur 1,39 € Lettre Verte
- Dentelure 13 1/4
- Emis en bloc-feuillet de 12 TP
- Quantité 210 000
- Auteurs
- Dessinateur Sophie Beaujard
- Graveur Elsa Catelin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Fond de bloc : création Sophie Beaujard, d’ap. photo Combattants résistants, HuIton Archive/ Gettyimages. Création des timbres Sophie Beaujard, Charlotte Delbo gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Eric Schwab; Daniel Cordier gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Famille Daniel Cordier ; Georges Politzer gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Famille de Georges Politzer; Jeanne Bohec gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Service historique de la Défense, Vincennes; Jean-Pierre Vernant gravure Pierre Albuisson d'ap. photo © Famille de Jean-Pierre Vernant; Jean-Pierre Levy, gravure Pierre Bara d'ap. photo Réf. 004772. © Musée de l'Ordre de la Libération; José Aboulker gravure Sophie Beaujard d'ap. photo Ref. 000070 © Musée de l'Ordre de la Libération; Marie-Madeleine Fourcarde gravure Sophie Beaujard d'ap. photo © akg-images; Noor lnayat Khan gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © DR; Tom Morel gravure Pierre Bara d'ap. photo © Famille Tom Morel; Violette Szabo gravure Pierre Al buisson d'ap. photo © Auri mages; Yvonne Oddon gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © Studio Harcourt (7934-7997) - RMN-Grand Palais
- Numéros & Dates
- N° Philatelix -
- N° Michel -
- Date d'émission 10/11/2025
- Date de retrait -
- Classements
-
- Groupe
- FIGURES DE LA RÉSISTANCE 2025
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- résistance histoire
- Usage
- Lettre verte 20 g
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Haute-Saône

- Description
- Provenant du bloc à l’effigie d’hommes et de femmes qui ont dit non à l’occupation au péril de leurs vies. Cette émission s’inscrit dans les commémorations des 80 ans de la Libération de la France.
Mes timbres & notes personnelles
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On imagine souvent les philosophes plongés dans leurs livres, bien au chaud, loin du fracas du monde. Pourtant, l’histoire de Georges Politzer commence dans le tumulte. Né en 1903 à Nagyvárad — aujourd’hui en Roumanie — il grandit entre frontières qui bougent et idées qui explosent. À 17 ans à peine, dans l’effervescence révolutionnaire de la Hongrie de 1919, il s’engage déjà. C’est dire si le garçon avait du caractère.
Exilé à Paris au début des années 20, il débarque quasiment sans rien. Mais il a une arme : sa tête. Il étudie, il écrit, il discute dans des cafés où la fumée de cigarette se mêle à des théories politiques parfois fumeuses elles aussi. Il critique la psychologie « en chambre » et défend une approche concrète, ancrée dans la vie réelle. D’ailleurs, il répète souvent que penser sans agir, c’est un peu comme un vélo sans roues : ça ne mène nulle part. Oui, la métaphore est un peu bancale, mais lui n’avait peur de rien.
Dans les années 30,
Puis la guerre arrive, brutale. L’Occupation rend chaque pas suspect. Pourtant, il refuse de se cacher derrière sa chaise de prof. Il entre en Résistance, imprime des journaux clandestins, continue à transmettre. Jusqu’à son arrestation en février 1942. Torturé. Fusillé au Mont-Valérien à 39 ans seulement. La vie coupée net, comme une page arrachée.
Et pourtant… On dirait que son écho continue. Quand on se bat pour l’éducation, la liberté, ou juste pour que la vérité fasse un peu moins de bruit que le mensonge — on marche un peu dans ses pas. D’ailleurs, toi et moi, en parlant de lui aujourd’hui, on prouve que ses idées n’ont pas été enterrées avec son corps. Elles respirent encore.
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