Timbre : 2025 Violette Szabo 1921 - 1945
- Mesures
- Format d'imp -
- Dents incluses 30 x 41 mm
- Forme vertical
- Phosphore 1 barre à droite
- Impression Taille-douce
- Complément -
- Couleur -
- Valeur 1,39 € Lettre Verte
- Dentelure 13 1/4
- Emis en bloc-feuillet de 12 TP
- Quantité 210 000
- Auteurs
- Dessinateur Sophie Beaujard
- Graveur Elsa Catelin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Fond de bloc : création Sophie Beaujard, d’ap. photo Combattants résistants, HuIton Archive/ Gettyimages. Création des timbres Sophie Beaujard, Charlotte Delbo gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Eric Schwab; Daniel Cordier gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Famille Daniel Cordier ; Georges Politzer gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Famille de Georges Politzer; Jeanne Bohec gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Service historique de la Défense, Vincennes; Jean-Pierre Vernant gravure Pierre Albuisson d'ap. photo © Famille de Jean-Pierre Vernant; Jean-Pierre Levy, gravure Pierre Bara d'ap. photo Réf. 004772. © Musée de l'Ordre de la Libération; José Aboulker gravure Sophie Beaujard d'ap. photo Ref. 000070 © Musée de l'Ordre de la Libération; Marie-Madeleine Fourcarde gravure Sophie Beaujard d'ap. photo © akg-images; Noor lnayat Khan gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © DR; Tom Morel gravure Pierre Bara d'ap. photo © Famille Tom Morel; Violette Szabo gravure Pierre Al buisson d'ap. photo © Auri mages; Yvonne Oddon gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © Studio Harcourt (7934-7997) - RMN-Grand Palais
- Numéros & Dates
- N° Philatelix -
- N° Michel -
- Date d'émission 10/11/2025
- Date de retrait -
- Classements
-
- Groupe
- FIGURES DE LA RÉSISTANCE 2025
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- résistance histoire
- Usage
- Lettre verte 20 g
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Provenant du bloc à l’effigie d’hommes et de femmes qui ont dit non à l’occupation au péril de leurs vies. Cette émission s’inscrit dans les commémorations des 80 ans de la Libération de la France.
Mes timbres & notes personnelles
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On croise parfois des destins qui semblent écrits pour défier le danger. Celui de Violette Szabo n’a duré que 23 ans, mais il aurait pu remplir plusieurs vies.
Née à Paris en 1921, d’une mère anglaise et d’un père français, elle passe son enfance entre les deux pays, avec ce mélange de cultures qui fait qu’on se sent un peu d’ici et un peu de là-bas. Elle travaille dans une boutique de parfums à Londres, s’habille avec élégance, rit beaucoup… Puis la guerre éclate. Son mari, Étienne Szabo, un héros de la Légion étrangère, est tué en 1942 en Afrique du Nord. C’est comme si le monde s’écroule. Elle a une fille, Tania, à peine née, et pourtant elle choisit d’entrer dans l’ombre, dans le fameux SOE, le Special Operations Executive. Une organisation secrète créée par Churchill pour, je cite, “mettre le feu à l’Europe”. Rien que ça.
On l’entraîne à tirer, à coder, à courir comme si sa vie en dépendait (et, oui, elle en dépendait). Elle apprend à rester calme
Ce qui me touche, c’est qu’elle n’avait rien d’une guerrière caricaturale : elle adorait les robes et le chocolat, elle parlait avec douceur, elle faisait parfois des fautes en anglais, si si. Et pourtant, elle a tenu tête à une machine de guerre monstrueuse. Aujourd’hui, on se dit souvent que les héros sont ailleurs, dans les films ou les livres. Mais non, ils ont existé, vraiment, juste là, il y a peu.
Peut-être qu’on devrait se souvenir plus souvent que le courage a parfois un parfum de savon et de poudre, et le visage d’une jeune femme ordinaire.
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