Timbre : 2025 José Aboulker 1920 - 2009
- Mesures
- Format d'imp -
- Dents incluses 30 x 41 mm
- Forme vertical
- Phosphore 1 barre à droite
- Impression Taille-douce
- Complément -
- Couleur -
- Valeur 1,39 € Lettre Verte
- Dentelure 13 1/4
- Emis en bloc-feuillet de 12 TP
- Quantité 210 000
- Auteurs
- Dessinateur Sophie Beaujard
- Graveur Elsa Catelin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Fond de bloc : création Sophie Beaujard, d’ap. photo Combattants résistants, HuIton Archive/ Gettyimages. Création des timbres Sophie Beaujard, Charlotte Delbo gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Eric Schwab; Daniel Cordier gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Famille Daniel Cordier ; Georges Politzer gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Famille de Georges Politzer; Jeanne Bohec gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Service historique de la Défense, Vincennes; Jean-Pierre Vernant gravure Pierre Albuisson d'ap. photo © Famille de Jean-Pierre Vernant; Jean-Pierre Levy, gravure Pierre Bara d'ap. photo Réf. 004772. © Musée de l'Ordre de la Libération; José Aboulker gravure Sophie Beaujard d'ap. photo Ref. 000070 © Musée de l'Ordre de la Libération; Marie-Madeleine Fourcarde gravure Sophie Beaujard d'ap. photo © akg-images; Noor lnayat Khan gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © DR; Tom Morel gravure Pierre Bara d'ap. photo © Famille Tom Morel; Violette Szabo gravure Pierre Al buisson d'ap. photo © Auri mages; Yvonne Oddon gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © Studio Harcourt (7934-7997) - RMN-Grand Palais
- Numéros & Dates
- N° Philatelix -
- N° Michel -
- Date d'émission 10/11/2025
- Date de retrait -
- Classements
-
- Groupe
- FIGURES DE LA RÉSISTANCE 2025
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- résistance histoire
- Usage
- Lettre verte 20 g
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Provenant du bloc à l’effigie d’hommes et de femmes qui ont dit non à l’occupation au péril de leurs vies. Cette émission s’inscrit dans les commémorations des 80 ans de la Libération de la France.
Mes timbres & notes personnelles
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Certains héros naissent dans la tourmente, d’autres dans le soleil éclatant du Sud. José Aboulker, lui, voit le jour en 1920 à Alger, une ville qui sent le large et le jasmin, avec le roulis de la Méditerranée en bruit de fond. Étudiant en médecine, il aurait pu mener une existence tranquille, à soigner les corps et les âmes, et basta. Mais voilà, 1940 arrive. Le régime de Vichy, les lois antisémites, l’occupation de la France… et le jeune José décide : non. Juste non.
Il devient alors l’un des premiers organisateurs de la Résistance en Afrique du Nord. Il n’a que 21 ans — l’âge de s’inquiéter d’un examen raté, pas de renverser un régime — et pourtant il réunit autour de lui une centaine de camarades. Ils se voient dans des appartements trop petits, chuchotent des plans fous autour d’un café noir, griffonnent des messages qu’ils brûlent aussitôt. L’air d’Alger devient lourd de secrets.
Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942, son plan prend vie. Pendant
Arrêté, emprisonné, puis libéré, José Aboulker rejoint ensuite Londres et De Gaulle. La guerre terminée, il reprend sa blouse blanche. Chirurgien respecté, professeur, il défend la liberté d’expression, la décolonisation, et continue d’agir, mais autrement. Comme s’il fallait réparer le monde après l’avoir sauvé une première fois.
Il s’éteint en 2009, loin des armes et des nuits clandestines. Mais on imagine qu’au fond de lui, la même flamme brûlait encore un peu — celle qui dit que rien n’est perdu tant qu’on se bat. Et ça, c’est beau.
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