Timbre : 2025 Jean-Pierre Lévy 1911 - 1996
- Mesures
- Format d'imp -
- Dents incluses 30 x 41 mm
- Forme vertical
- Phosphore 1 barre à droite
- Impression Taille-douce
- Complément -
- Couleur -
- Valeur 1,39 € Lettre Verte
- Dentelure 13 1/4
- Emis en bloc-feuillet de 12 TP
- Quantité 210 000
- Auteurs
- Dessinateur Sophie Beaujard
- Graveur Elsa Catelin
- Mise en page xxxxx
- Mentions Fond de bloc : création Sophie Beaujard, d’ap. photo Combattants résistants, HuIton Archive/ Gettyimages. Création des timbres Sophie Beaujard, Charlotte Delbo gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Eric Schwab; Daniel Cordier gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Famille Daniel Cordier ; Georges Politzer gravure Elsa Catelin d'ap. photo © Famille de Georges Politzer; Jeanne Bohec gravure Claude Jumelet d'ap. photo © Service historique de la Défense, Vincennes; Jean-Pierre Vernant gravure Pierre Albuisson d'ap. photo © Famille de Jean-Pierre Vernant; Jean-Pierre Levy, gravure Pierre Bara d'ap. photo Réf. 004772. © Musée de l'Ordre de la Libération; José Aboulker gravure Sophie Beaujard d'ap. photo Ref. 000070 © Musée de l'Ordre de la Libération; Marie-Madeleine Fourcarde gravure Sophie Beaujard d'ap. photo © akg-images; Noor lnayat Khan gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © DR; Tom Morel gravure Pierre Bara d'ap. photo © Famille Tom Morel; Violette Szabo gravure Pierre Al buisson d'ap. photo © Auri mages; Yvonne Oddon gravure Sarah Lazarevic d'ap. photo © Studio Harcourt (7934-7997) - RMN-Grand Palais
- Numéros & Dates
- N° Philatelix -
- N° Michel -
- Date d'émission 10/11/2025
- Date de retrait -
- Classements
-
- Groupe
- FIGURES DE LA RÉSISTANCE 2025
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- résistance histoire
- Usage
- Lettre verte 20 g
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- Provenant du bloc à l’effigie d’hommes et de femmes qui ont dit non à l’occupation au péril de leurs vies. Cette émission s’inscrit dans les commémorations des 80 ans de la Libération de la France.
Mes timbres & notes personnelles
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On raconte que certains hommes trouvent leur place au moment précis où le monde vacille. Jean-Pierre Lévy fait partie de ceux-là. Né en 1911 à Paris, il commence sa vie comme n’importe quel jeune brillant de la capitale : études de droit, rêves de justice, un avenir tout tracé qui sent le parquet ciré des tribunaux. Puis l’Histoire s’invite sans prévenir. Juin 1940, l’armée allemande défile sous l’Arc de Triomphe. Et lui, il refuse d’avaler cette amertume en silence.
Très vite, il s’engage dans une première forme de résistance, presque artisanale : récupérer des informations, créer des contacts, s’indigner surtout. Mais Lévy, c’est quelqu’un d’organisé — un de ces cerveaux qui voient des réseaux là où les autres voient seulement le chaos. En 1942, il fonde le mouvement franc-tireur à Lyon. Une idée simple, et terriblement risquée : unir différentes forces pour préparer le retour de la liberté. On imagine l’activité fébrile des appartements lyonnais : des machines à écrire qui martèlent la nuit, l’odeur de l’encre fraîche, les doigts
La Gestapo, elle, ne dort jamais. En octobre 1943, Lévy est arrêté. Les cris, les interrogatoires, l’angoisse. Il s’évade — incroyable mais vrai — en profitant d’un transfert. Courir dans les rues sombres, se jeter dans une voiture complice, ce mélange d’euphorie et de peur qui ne vous lâche plus. Une fois libre, il file à Londres puis Alger, où il participe directement à l’unification de la Résistance sous l’autorité de De Gaulle.
En 1945, la paix revient enfin. Et plutôt que de s’offrir le repos éternel du héros célébré, il retourne dans l’administration, travaille pour l’État, œuvre au service d’un pays à reconstruire. Une vie longue — il s’éteint en 1996 — mais entièrement guidée par un réflexe : quand la liberté s’effondre, il faut la relever.
Au fond, ce n’est peut-être pas si compliqué d’être courageux. On pourrait dire que ça commence par un simple mot : « non ».
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