Timbre : 2025 Pendule d'applique

- Description
- Provenant du carnet illustrant l’histoire de la mesure du temps, du cadran solaire à la montre-bracelet. Réalisé en collaboration avec le musée du Temps de Besançon, il met à l’honneur des objets iconiques. Installé dans le palais Granvelle, le musée présente une collection exceptionnelle d’instruments anciens et rappelle le rôle majeur de Besançon dans l’horlogerie française
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On l’aperçoit souvent dans un couloir ou juste au-dessus d’une porte, discrète mais bien décidée à se faire entendre : la pendule d’applique. Elle ne pose pas ses pieds au sol, elle se perche. Un peu comme si elle voulait garder un œil sur tout, grande surveillante du temps qui passe.
Née au XVIIIᵉ siècle, à une époque où l’art de vivre devait s’afficher jusque sur les murs, elle s’est vite imposée comme un objet à la fois utile et décoratif. Les horlogers rivalisent d’ingéniosité : mécanismes précis, balanciers parfois cachés, carillons qui résonnent juste ce qu’il faut pour marquer les heures sans faire sursauter la maisonnée. Et les artisans décorateurs — bronziers, ébénistes, doreurs — ajoutent leur touche : un peu de dorure ici, une arabesque là. Résultat : chaque pièce devient unique, fière de son charme et de son élégance.
On peut facilement imaginer la scène : dans un appartement
Cette pendule a aussi voyagé dans le temps. Elle a connu l’époque de Napoléon, la fureur des révolutions, le bourdonnement de la Belle Époque. Puis, avec l’arrivée de l’électricité et des horloges modernes, elle s’est faite plus discrète, parfois reléguée dans les brocantes. Mais il suffit de la remonter, juste un quart de tour de clé — et hop, elle revit.
Au fond, la pendule d’applique nous rappelle une vérité simple : le temps n’a pas besoin d’être pressé pour exister. Parfois, il se suspend lui aussi… à un mur.
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