Timbre : 2025 Pendule à planétaire

- Description
- Provenant du carnet illustrant l’histoire de la mesure du temps, du cadran solaire à la montre-bracelet. Réalisé en collaboration avec le musée du Temps de Besançon, il met à l’honneur des objets iconiques. Installé dans le palais Granvelle, le musée présente une collection exceptionnelle d’instruments anciens et rappelle le rôle majeur de Besançon dans l’horlogerie française
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Il y a des objets qui semblent faits pour nous rappeler que le temps n’est pas qu’une suite de minutes qui filent. Une pendule à planétaire, par exemple, c’est un peu comme si on avait attrapé le mouvement du Soleil et des planètes pour le poser discrètement dans un salon.
À la fin du XVIIIᵉ siècle, dans les ateliers silencieux de Paris, des horlogers un peu magiciens ont conçu ces pendules. On les appelle aussi Orreries, du nom de Lord Orrery qui en possédait une dans les années 1700. Leur idée ? Montrer non seulement l’heure qu’il est, mais aussi comment tournent la Terre, la Lune et parfois même Vénus ou Mercure. Une petite mécanique céleste, à portée de main. Rien que ça. J’imagine ces artisans concentrés, mains noircies par le métal, en train d’ajuster des engrenages minuscules tout en parlant d’astronomie, de Newton, des marées… avec une tasse de café qui refroidit à côté.
Ce type d’objet continue de fasciner. Aujourd’hui, on fait défiler des galaxies sur nos écrans, on swippe des constellations sans réfléchir, mais il y a une petite magie mécanique qui manque, un vrai contact. Comme si on avait un peu perdu la capacité d’être étonné par une simple roue dentée qui imite Saturne.
Et si, finalement, comprendre le temps revenait à le regarder tourner, doucement, sous une cloche de verre ?
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