Timbre : 2025 ANDRÉE PUTMAN

Description
Emission d'un timbre illustré par des éléments de l’univers inimitable d’Andrée PUTMAN, architecte d'intérieur et designer de renommée internationale, à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Commentaire

Tu vois, parfois un simple nom suffit à réveiller tout un univers. Putman. Ça claque, non ? En octobre, on va célébrer le centenaire d’Andrée Putman, cette architecte d’intérieur qui a transformé des lieux entiers en œuvres vivantes. On pourrait croire qu’elle a suivi une route toute tracée — premier prix d’harmonie au Conservatoire à 19 ans, c’est sérieux — mais non, elle a bifurqué. Et quelle bifurcation.

Dans les années 70, chez Prisunic puis avec sa maison Écart International, elle redonne vie aux grands oubliés de l’Art déco. Tu sais, ces meubles de Chareau ou de Mallet-Stevens que plus personne ne regardait. Elle, elle les ressort, les polit, et hop : le style renaît. Et puis elle fonde son agence en 1994. Là, on reconnaît sa patte direct : lignes nettes, élégance sans chichis, contrastes francs. C’est français, mais pas trop guindé.

Ce qui m’impressionne, c’est la diversité. Le Concorde ? Elle y repense l’art de voyager. Le musée CAPC à Bordeaux ? Elle lui donne une nouvelle respiration. Et l’hôtel Morgans à New York, le premier boutique-hôtel

du monde, c’est elle aussi. À Monaco, elle imagine un escalier tellement monumental qu’on dirait une sculpture. Même à Hong Kong, une tour entière porte son nom : The Putman. Franchement, pas mal pour une Parisienne qui aurait pu se contenter de rester pianiste.

Son style a séduit les grandes maisons : Christofle, Louis Vuitton, Guerlain, Lalique… j’aime pas les grandes marques… enfin si, parfois, quand elles sentent la qualité. Aujourd’hui, sa fille Olivia poursuit l’histoire, en ressortant des pièces mythiques, mais aussi en inventant du neuf. Comme quoi, l’élégance se transmet, même sans mode d’emploi.

C’est drôle, on dit souvent que le design c’est accessoire. Pourtant, quand tu t’assois sur une chaise pensée pour toi, ou que tu traverses un escalier qui respire, tu sens la différence. C’est un peu comme écouter un morceau juste, vraiment juste. Et puis voilà, sans pourquoi…

Tu crois qu’un jour, dans 100 ans, on se rappellera encore de Putman comme d’une pionnière ou juste comme d’une note de bas de page ?

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