Timbre : 2025 Jérôme MESNAGER

Description
Emission d'un timbre de la série artistique illustré par une oeuvre originale de Jérôme MESNAGER, l’un des précurseurs du street art français.
Commentaire

Il y a des artistes qu’on reconnaît en un clin d’œil. Jérôme Mesnager, lui, on le suit à la trace. Son “homme blanc” – ce corps esquissé à la bombe comme un cri de joie – a surgi un jour de 1983 et, depuis, il s’est faufilé partout : de la muraille de Chine aux catacombes de Paris. Un genre de fantôme lumineux, mais heureux. Et ce n’est pas un hasard si La Poste a choisi cette figure pour sa nouvelle émission du 29 septembre 2025. Une silhouette libre, sans attaches, pour un message universel. Voilà qui colle plutôt bien avec l’idée qu’on se fait du courrier.

Jérôme Mesnager n’est pas un graffeur parmi d’autres. Formé à l’école Boulle puis à Duperré, il est l’un des pionniers du street art en France. Ce n’est pas juste un gars qui peint des bonshommes sur les murs – c’est quelqu’un qui croit que l’art peut dire des choses simples et fortes. Dans son atelier de Montreuil,

il parle de paix, de liberté, de mouvement. Et quand il évoque ce timbre, il ne parle pas de “produit culturel”, mais d’un outil de lien entre les humains. Sérieux, c’est rare d’entendre un artiste parler d’un timbre avec autant de chaleur.

D’ailleurs, petite anecdote : en 1993, il avait peint son homme blanc sur le mur d’un poste de police désaffecté. Résultat ? Les voisins ont demandé qu’on le garde. Pas qu’on l’efface. Et aujourd’hui, le voilà qui arrive sur des enveloppes, prêt à voyager dans toutes les boîtes aux lettres de France. Avec ce titre qui sent le clin d’œil tendre : “Merci, facteur !”

Au fond, ce n’est pas qu’un bout de papier. C’est une main tendue. Une façon de dire “je pense à toi” à l’autre bout du monde. Et, mine de rien, dans un monde qui va un peu de travers, ça fait du bien.

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