Timbre : 1967 ÉMILE ZOLA 1840-1902
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur noir et bleu-vert
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 3 850 000
- Auteurs
- Dessinateur Claude Durrens
- Graveur Claude Durrens
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Claude Durrens
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1641
- N° Michel 1572
- Date d'émission 06/02/1967
- Date de retrait 09/09/1967
- Classements
-
- Groupe
- Personnages célèbres 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- écrivains écriture personnages
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- Émile Zola (1840-1902), écrivain, journaliste et homme public, né à Paris
Mes timbres & notes personnelles
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Surtaxe au profit de la Croix-Rouge française
Émile Zola, c’est ce genre d’écrivain qu’on croit connaître, sans toujours mesurer à quel point il a bousculé son époque – et la nôtre, un peu aussi. Fils d’un ingénieur italien installé à Aix, il monte à Paris avec sa mère après la mort du père : pas de fortune, pas de diplôme, mais une ténacité qui ferait pâlir un buffle.
D’abord manutentionnaire chez Hachette, il grimpe, observe, écrit. De la poésie au roman naturaliste, son style s’aiguise au fil des refus, des moqueries... et des articles piquants qu’il signe dans les journaux. Zola aime les marges, les oubliés, les gens qui puent et qui peinent. Il raconte l’alcoolisme, la mine, la chair vendue – Germinal, Nana, L’Assommoir. Pas franchement des contes pour enfants. Il dérange les bien-pensants, et ça le fait rire. Un critique dira de son œuvre qu’elle sent "la saleté et la
Mais Zola, c’est aussi (surtout ?) “J’accuse”. Le cri. La prise de risque. L’écrivain qui sort de ses livres pour défendre l’innocence d’un homme broyé par une machine injuste. Ce jour de janvier 1898 où son article paraît dans L’Aurore, c’est une secousse politique. On le condamne, il fuit à Londres, il revient... et meurt peu après, intoxiqué par sa cheminée – certains parlent encore de complot. Ce qui est certain, c’est que grâce à lui, l’affaire Dreyfus ne fut pas étouffée.
Aujourd’hui, ses livres sont partout, ses combats résonnent encore. Et son courage, lui, reste une sorte de modèle. Car au fond, comme l’a si bien dit Anatole France : “Zola fut un moment de la conscience humaine.” Rien que ça.
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