Timbre : 2025 Capriccio, Venise - William Turner

Mesures
Format d'imp -
Dents incluses 38 x 24 mm
Forme horizontal
Phosphore 1 barre à droite
Impression héliogravure
Complément -
Couleur quadrichromie
Valeur 1,39 € Lettre Verte
Dentelure 11
Emis en carnet de 12 TP
Quantité 3 020 000
Auteurs
Dessinateur xxxxx
Graveur xxxxx
Mise en page Valérie Besser
Mentions Mise en pageValérie Besser. © suivant photo timbres

Numéros & Dates
N° Philatelix -
N° Michel -
Date d'émission 06/01/2025
Date de retrait -
Classements
Groupe

GRAND SOLEIL 2025

Catégorie

Autoadhésifs

Familles

paysage nature

Usage

Lettre verte 20 g

Régions

-

Départements

-

Description: Provenant du carnet de douze timbres-poste ou l’astre solaire a inspiré de nombreux artistes de toutes époques et courants artistiques.

Commentaire

Quel plaisir de voir l'œuvre de Turner figurer à nouveau sur un timbre français, quinze ans après l’émission de 2010 consacrée à La plage de Calais à marée basse (Voir ici). Le timbre 2025, dédié à Capriccio, Venise, s’inscrit dans une lignée d’émissions qui osent la lumière, les atmosphères suspendues et les paysages rêvés. Turner ne peint pas Venise telle qu’elle est, mais telle qu’elle palpite dans l’âme : instable, irréelle, presque liquide. Cette composition imaginaire, comme arrachée au souvenir d’un voyage ou d’un songe, trouve dans le timbre un écrin intime.

J’apprécie particulièrement que l’impression par héliogravure ait su préserver les contrastes et les nuances du ciel, si caractéristiques de Turner. Ce timbre, bien que modeste en taille, restitue ce flou vibrant, cette Venise suspendue dans la lumière dorée d’un soir méditatif. Il ne s’agit pas ici d’un simple hommage muséal, mais d’une vraie mise en timbre d’un instant pictural. La dentelure entoure non pas une image, mais une sensation.

Ce type d’émission enrichit profondément la collection. Il invite à revoir Venise avec d’autres yeux, à la redécouvrir comme on revoit une œuvre qu’on croyait connaître. Turner, par ce timbre, devient non pas un nom d’école, mais un souffle encore vivant dans l’espace postal.

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