Timbre : 2023 La Belle et la Bête

La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) - 1991 : ce long métrage d'animation est inspiré du conte éponyme de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, née Marie-Barbe Leprince (1711-1776, journaliste, autrice de littérature pour la jeunesse, écrivaine et éditrice), connut véritablement lorsqu'il fut repris dans son manuel d'éducation "Le Magasin des enfants" en 1756. - l'une des plus anciennes versions connue est celle d'Apulée (v.125-v.170, Numidie, province romaine, écrivain, philosophe, romancier et poète), dans "Amour et Psyché" extrait du roman "Métamorphoses" (ou "L'Âne d'or" (Asinus aureus) du IIe siècle). - Remarque : la plus connue des adaptations du conte est surement le film de Jean Maurice Cocteau (1889-1963, poète, peintre, dessinateur, dramaturge et cinéaste), "La Belle et la Bête" (1946) avec Josette Dagory, dite Josette Day (1914-1978, actrice) et Jean Alfred Villain-Marais, dit Jean Marais (1913-1998, acteur). - Histoire : Après avoir refusé l'hospitalité à une fée se présentant à lui sous les traits d'une vieille miséreuse, un prince égoïste, coléreux et imbu de sa personne se voir puni d’un sort particulièrement éprouvant. Transformé en bête hideuse, il n’a, en effet, pour seul clé de délivrance qu'une rose qui fanera à ses 21ans s’il ne parvient pas avant à se faire aimer malgré son apparence. A quelques lieues de là, dans un charmant village, Belle, une jeune fille sensible et imaginative, passe ses journées plongée dans la lecture et repousse obstinément les avances de Gaston, un bellâtre musclé et vaniteux. Seul Maurice, son père, un inventeur farfelu, compte dans sa vie. Un jour que ce dernier se perd dans la forêt, il doit se réfugier dans un château pour échapper à une meute de loups. Irrité par son intrusion, le maître des lieux, une Bête gigantesque et terrifiante, le jette dans un cachot. Pour sauver son père, Belle accepte d’être retenue prisonnière à sa place… Bravant sa peur, elle se lie d’amitié avec les domestiques transformés en objets enchantés et découvre peu à peu qu’au-delà de l’apparence physique de la Bête se cache un véritable Prince au coeur pur… - la morale de ce conte : "Il ne faut pas se fier aux apparences".