Timbre : 1963 HUGO DE GROOT
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur brun-jaune, violet et sépia
- Valeur 30 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 5 150 000
- Auteurs
- Dessinateur Clément Serveau
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Clément Serveau
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1510
- N° Michel 1436
- Date d'émission 29/04/1963
- Date de retrait 23/11/1963
- Classements
-
- Groupe
- Grands hommes des pays de la CEE 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- administration public personnages
- Usage
- cartes postales pour l'étranger
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Hugo de Groot, homme d'État néerlandais
Mes timbres & notes personnelles
www.wikitimbres.fr

En savoir plus sur Wikipédia : Hugo Grotius
Un matin de printemps 1583, à Delft, naît Hugo de Groot, futur architecte d’un nouvel ordre mondial. Fils d’un avocat ancré dans la Réforme, il avale les livres et les discours d’ambassadeurs comme d’autres inspirent leur premier souffle. À douze ans, il intègre l’université de Leiden, où il s’impose déjà comme un prodige du droit et des lettres.
Sa plume forge deux chefs-d’œuvre qui marqueront les siècles : en 1609, Mare Liberum pose le principe de la mer ouverte à tous, défi aux puissances qui s’approprient les océans ; puis, en 1625, De Jure Belli ac Pacis jette les bases d’un droit international régissant guerre et paix. Entre-temps, ses convictions politiques lui attirent les foudres : en 1619, soupçonné d’avoir pris part à la conspiration contre un régent, il est enfermé à Loevestein. On l’imagine glisser dans un énorme coffre de bois, l’étoffe de sa robe buvant l’humidité de la cachette, tandis qu’un
Exilé à Paris, il devient le conseiller prisé de la cour, offrant ses talents de diplomate et de juriste à l’État français. Entre salons et chancelleries, il célèbre l’équilibre entre souveraineté et commerce, plaidant pour une coexistence pacifique des nations. Son érudition éclaire les débats sur la tolérance religieuse et l’organisation des traités, tandis que ses poèmes et ses pièces de théâtre, ébauches moins connues de son génie, circulent au creux des mains lettrées.
Lorsqu’il s’éteint en août 1645, à Rostock, son héritage se déploie bien au-delà du papier : ses principes inspireront la diplomatie moderne, les archives des cours européennes résonnent encore de son nom. Aujourd’hui, chaque traité et chaque cour de justice internationales portent, en filigrane, l’empreinte de ce juriste parti d’une ville néerlandaise pour bâtir les fondations d’un monde régulé par la raison et la loi.