Timbre : 1967 ÉGLISE SAINTE MADELEINE -TROYES
- Mesures
- Format d'imp 48 x 37 mm
- Dents incluses 53 x 41 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 450 000
- Auteurs
- Dessinateur Jacques Combet
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jacques Combet
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1668
- N° Michel 1598
- Date d'émission 09/10/1967
- Date de retrait 16/11/1968
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- vitraux objet / art patrimoine
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Champagne-Ardenne
Limousin
- Départements
-
Aube
Haute-Vienne

- Description
- Vitrail de l'église Sainte-Madeleine de Troyes. Représentation de Saint Éloi (v. 588-659), évêque de Noyon et orfèvre, né près de Limoges
Mes timbres & notes personnelles
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Le détail reproduit par le timbre montre saint Eloi travaillant dans son atelier pavé de carreaux en damier. De sa main gauche, il tient le ciseau et, de la droite, le marteau tandis que la pièce à travailler s'étale sur l'établi. En face de lui, en habit écarlate, l'apprenti actionne le soufflet de la forge embrasée et suit le travail de son maître avec la plus grande attention.
En savoir plus sur Wikipédia : Église de la Madeleine de Troyes
Troyes, c’est pas juste des andouillettes et des ruelles à colombages. C’est une ville qui respire l’histoire par tous ses pores. Et au cœur de cette vieille âme champenoise, y a une église un peu à part : Sainte-Madeleine. Pas la plus grande, ni la plus fameuse… mais alors, quelle claque visuelle. Et tu sais quoi ? Un de ses vitraux a même été immortalisé sur un timbre en 1967. Un détail qui dit tout.
Cette église, bâtie au XIIe siècle puis remodelée façon Renaissance, cache plusieurs trésors. Le plus impressionnant, peut-être, c’est son jubé en pierre : une sorte de pont suspendu entre les piliers
Et puis y a les vitraux. Ah, les vitraux… Des explosions de couleur, fines comme de la broderie sur lumière. L’un d’eux, offert en 1506 par les orfèvres de la ville, raconte la vie de saint Éloi, le patron des métiers du métal. Sur une scène, on le voit, concentré, ciseau en main, dans son atelier à damier, pendant que l’apprenti souffle sur les braises. Simple, vrai, humain. Il paraît que c’est l’œuvre de Nicolas Cordonnier, un maître-verrier local. Pas très connu, mais… quel œil.
Petite anecdote : certains pensent qu’une statue de l’église, longtemps prise pour sainte Madeleine, serait en fait sainte Marthe terrassant la Tarasque. Une sorte de dragon provençal. Comme quoi, même la pierre raconte des histoires qui se contredisent.
Troyes, c’est ça : une ville discrète, mais pleine de voix anciennes. Faut juste tendre l’oreille.
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