Timbre : 2021 Exposition internationale d'histoire postale - Marcophilex XLV Néris-Les-Bains

La cité antique de Néris-les-Bains, distante de 8 kilomètres de Montluçon (Sud-Est), s'inscrit dans les marges méridionales du bocage bourbonnais, à la limite septentrionale de la région de basse montagne des Combrailles (Nord-Ouest du Massif central). Le site antique possédait deux ensembles de thermes, l'un au Sud mis au jour en 1819 et l'autre au Nord mis au jour en 1847. Les eaux de Néris furent captées par les Romains par le creusement de trois puits. Le site archéologique gallo-romain se compose des vestiges d'un amphithéâtre (MH,1862, le "Parc des Arènes"), de l'ancien camp romain des Chaudes, avec ses piscines (MH, sept.1927), de deux aqueducs souterrains, des fouilles de la villa de Cheberne, avec ses thermes privés (MH, 1991). Une nécropole mérovingienne des Ve/VIe siècle complète l'histoire du passé de la cité thermale. La renaissance des thermes se situe dans la première moitié du XIXe siècle, avec la construction d'hôtels, d'un casino et d'un théâtre. À l'intérieur des bâtiments des thermes construits au XIXe siècle, dans la galerie Sud, sont conservés de nombreux éléments lapidaires des anciens thermes. La vie mondaine va battre son plein et des fêtes grandioses sont organisées. En 1931, la ligne de Montluçon à Gouttières (par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans), via Néris entre en service, avec la construction de la gare de Néris-les-Bains (voyageurs de 1931 à 1942, puis pour la saison thermale jusqu'en 1957), un monumental bâtiment voyageurs (MH, 1975) dû à l'architecte Louis Brachet (1877- 1968). Le bâtiment va devenir, après sa restauration et restructuration entre 2005 et 2009, le "Pavillon du Lac", le centre socioculturel de la ville, avec l'ajout d'un nouveau bâtiment en verre construit à l'emplacement des voies et des quais.