Timbre : 1967 LE GRAND PONT DE BORDEAUX
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur noir et brun
- Valeur 25 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 15 485 000
- Auteurs
- Dessinateur Jacques Combet
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jacques Combet
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1651
- N° Michel 1581
- Date d'émission 08/05/1967
- Date de retrait 17/02/1968
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- ponts / barrage constructions patrimoine
- Usage
- cartes postales
- Régions
-
Aquitaine
- Départements
-
Gironde

- Description
- Inauguration du grand pont suspendu de Bordeaux (longueur de 1 767 mètres pour une portée de 394 mètres)
Mes timbres & notes personnelles
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En savoir plus sur Wikipédia : Pont d'Aquitaine
Tu sais, Bordeaux, c’est pas seulement du bon vin et des façades XVIIIe classées par l’UNESCO. C’est aussi une sacrée histoire de ponts. Et pendant longtemps – genre vraiment longtemps – cette ville grandissante n’avait qu’un seul et unique passage sur la Garonne : le Pont de pierre, commandé par Napoléon himself, fini en 1822... Autant dire qu’avec 36 000 voitures par jour dans les années 60, ça coinçait sec.
Alors on s’est activé. D’abord avec un pont en béton plus en amont, surnommé Saint-Jean, histoire de désengorger un peu. Mais le vrai bijou technique, c’est celui qui arrive ensuite, un peu plus en aval : un pont suspendu de presque 700 mètres de long, entre Bacalan et Lormont. On l’a vite comparé à Tancarville, ce qui en dit long sur son ambition. Tu vois le truc ? Des pylônes de 103 mètres, des câbles de 763 mètres chacun (¡madre mía!), et un tablier à 53 mètres au-dessus
Petit détail rigolo : le massif d’ancrage côté Lormont est aussi gros que l’Arc de Triomphe. Pas mal pour un ouvrage qui n’était encore qu’un chantier quelques années plus tôt, et qui mobilisa 14 entreprises, 7 700 tonnes d’acier, et 116 000 mètres cubes de béton. Rien que ça.
Et puis, il n’était pas juste beau ou costaud. Ce pont, il ouvrait Bordeaux sur le monde moderne. Il reliait les zones portuaires, les entrepôts, les autoroutes, tout. C’était une colonne vertébrale. Un peu comme une promesse d’expansion sans bouchons ni détour. Et à ce qu’on raconte, le chantier a aussi révélé de vieilles fondations... vestiges d’un projet de transbordeur jamais terminé. Comme quoi, l’histoire aime bien les rebonds.
Alors Bordeaux, entre tradition et béton précontraint, continue d’avancer. Et son fleuve, lui, n’est plus un obstacle mais un trait d’union.
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