Timbre : 1968 AUGUSTE RENOIR
- Mesures
- Format d'imp 37 x 48 mm
- Dents incluses 41 x 53 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 950 000
- Auteurs
- Dessinateur René Cottet
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Auguste Renoir
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1712
- N° Michel 1643
- Date d'émission 12/11/1968
- Date de retrait 25/10/1969
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Limousin
- Départements
-
Haute-Vienne

- Description
- Modèle d'Auguste Renoir (1841-1919), né à Limoges
Mes timbres & notes personnelles
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Il y a des artistes qui peignent le monde. D'autres, comme Renoir, peignent la lumière qu’il renvoie. Ce qui frappe chez lui, ce n’est pas tant le style — même si bon, il est l’un des piliers de l’impressionnisme — que cette façon de rendre les choses douces, vibrantes, vivantes. Un visage, une fleur, un corps... tout respire. C’est comme si la couleur passait avant le trait, comme si la joie passait avant tout.
Et pourtant, tout avait commencé à Limoges, dans une fabrique de porcelaines. Il avait 13 ans, dessinait des fleurs sur des assiettes, et déjà cette obsession du détail. Plus tard, à Paris, il entre aux Beaux-Arts. Mais ce sont surtout les rencontres qui changent tout : Monet, Pissarro, Sisley, des amis de pinceau avec qui il part peindre en forêt. Il y a là une énergie folle, une envie d’attraper la lumière à la volée. L’impressionnisme,
Mais Renoir, lui, veut plus. Il part en Italie, regarde Raphaël, revient avec une soif de "forme", de contour — on parle alors de sa "période Ingres". Puis il retrouve Gabrielle, sa nièce par alliance, muse, modèle, complice. C’est elle qu’on devine derrière bien des toiles pleines de tendresse. Et même lorsque la maladie le rattrape, qu’il ne peut plus marcher ni tenir un pinceau... il s’entête. On lui attache le pinceau à la main. Il peint assis, parfois presque allongé. Jusqu’au dernier jour.
Renoir n’a jamais peint la douleur, même s’il la connaissait. Il a choisi de montrer la beauté. Et il l’a fait avec une telle délicatesse qu’on se surprend, encore aujourd’hui, à sourire sans trop savoir pourquoi.
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