Timbre : 1967 INGRES
- Mesures
- Format d'imp 37 x 48 mm
- Dents incluses 41 x 53 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 200 000
- Auteurs
- Dessinateur Pierre Gandon
- Graveur Pierre Gandon
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Jean Dominique Ingres
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1667
- N° Michel 1597
- Date d'émission 11/09/1967
- Date de retrait 21/09/1968
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintres / sculpteurs artistes personnages
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Midi-Pyrénées
- Départements
-
Tarn-et-Garonne

- Description
- La baigneuse, œuvre de Dominique Ingres (1780-1867), peintre néo-classique, né à Montauban
Mes timbres & notes personnelles
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En savoir plus sur Wikipédia : Jean-Auguste-Dominique Ingres
En savoir plus sur Wikipédia : La Baigneuse Valpinçon
Ce timbre reprend le tableau "La baigneuse", dite Baigneuse Valpinçon (nom d'un de ses anciens propriétaires)
Tu crois connaître Ingres ? Eh bien accroche-toi : ce peintre-là, derrière ses airs sages et ses lignes parfaites, était un passionné pur jus. Obsédé par le dessin, allergique au flou. Né en 1780 à Montauban (une petite ville au charme discret, pas franchement le Bronx), il aurait pu devenir violoniste… si son père, peintre un peu touche-à-tout, n’avait perçu ce regard – tu sais, celui qui dévore les formes.
À 10 ans, il croque déjà comme un pro. À 20, il débarque à Paris dans l’atelier de David, le pape du néoclassicisme. Il décroche le Prix de Rome, bosse comme un acharné, et à Rome justement, il tombe amoureux... de la Renaissance italienne. Il restera là-bas bien plus longtemps que prévu. Entre deux commandes de portraits
Revenu en France, il devient le grand chef du camp des Classiques, face aux Romantiques menés par Delacroix. Ambiance électrique. Ingres, lui, vénère la ligne, méprise Rubens (qu’il interdit à ses élèves de regarder... carrément), et s’accroche à une idée : l’art, c’est l’harmonie, pas le chaos. Côté caractère, un peu soupe au lait, mais franchement entier.
"La Baigneuse", que le timbre met à l’honneur, c’est typiquement lui : un nu élégant, maîtrisé, presque silencieux. Un corps à la fois vrai et irréel. Tiens, anecdote : son dernier tableau, “Le Bain turc”, a été jugé trop érotique pour être montré tel quel. Il a dû le retoucher à 80 ans. Pas mal pour un vieux monsieur.
Entre rigueur et poésie, Ingres a tracé son propre chemin. Et il continue, mine de rien, à inspirer ceux qui aiment voir clair dans le beau.
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