Timbre : 1965 LES TRÈS RICHES HEURES DU DUC DE BERRY
- Mesures
- Format d'imp 48 x 37 mm
- Dents incluses 53 x 41 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 60 c
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 647 000
- Auteurs
- Dessinateur René Cottet
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après les frères Limbourg
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1593
- N° Michel 1523
- Date d'émission 27/09/1965
- Date de retrait 10/09/1966
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1965
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- taxe de recommandation
- Régions
-
Picardie
- Départements
-
Oise

- Description
- Les Très Riches Heures du duc de Berry, œuvre exposée au musée Condé à Chantilly (Oise).
Mes timbres & notes personnelles
www.wikitimbres.fr

En savoir plus sur Wikipédia : Les Très Riches Heures du duc de Berry
« Les Très Riches Heures du duc de Berry » est un livre commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Terminé en 1486.
Il y a des livres qui se lisent, et d’autres qui se contemplent comme un vitrail. Les Très Riches Heures du duc de Berry appartiennent clairement à la seconde catégorie.
Commandé vers 1411 par Jean de France, duc de Berry — un prince un brin cruel mais passionné d’art — ce manuscrit d’apparat est l’un des joyaux absolus de l’enluminure médiévale. Pour l’exécuter, il fait appel à trois frères originaires de Flandre, les Limbourg, miniaturistes de génie. Le projet est colossal : illustrer l’année liturgique, les heures canoniales, mais aussi la vie de cour, les travaux des champs, les saisons... Bref, une fresque du quotidien et du sacré, vue par des peintres qui avaient le sens du détail et celui du merveilleux.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le manuscrit, inachevé à la mort du duc en 1416, est repris bien plus tard par Jean Colombe au service du duc de Savoie. Moins inspiré, certes, mais respectueux. Aujourd’hui, il dort à Chantilly, au musée Condé, dans une salle à l’éclairage tamisé où le temps semble suspendu.
Ce qui frappe, c’est à quel point ce livre, pourtant vieux de six siècles, reste vibrant. Il mêle la précision du regard flamand à l’élan des premiers paysages italiens. Un pas vers la Renaissance, dirait Anatole France. Ou plus simplement : un livre que le monde n’a jamais vraiment cessé d’admirer.
WikiTimbres