Timbre : 2018 Centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918

Description
Bloc de 2 TP sur le centenaire de l'armistice
Commentaire

Le Maréchal Ferdinand FOCH (oct.1851-mars 1929) recherchait un lieu à la fois proche du front et du Grand Quartier Général Alliés de Senlis (60-Oise), pouvant assurer le calme, le silence, l'isolement. Voici comment l'Oise et Compiègne sont devenus le 11 novembre 1918, le symbole mondial de la liberté, après 4 ans d'un conflit qui laisse l'Europe exsangue. Le 7 nov. 1918, des plénipotentiaires allemands franchissent les lignes françaises pour négocier la fin des combats. Conduits nuitamment dans une clairière de la forêt de Compiègne, à proximité de Rethondes, les négociateurs ennemis sont reçus avec sévérité, le 8 au matin, dans le wagon-salon du maréchal Foch. Foch leur donne 72 heures pour accepter les conditions des Alliés. Le 11 novembre 1918, à 5 h 12 du matin, l’armistice est signé. Il prendra effet à 11 heures. Foch quitte alors la clairière de Rethondes après avoir

posé pour une photo qui immortalise l’événement. C’en est donc fini de la grande boucherie, et la France est victorieuse. Sur le front, où les combats font rage jusqu’à la dernière minute, pas de manifestation de joie exubérante, juste un grand soulagement, presque un ahurissement. À Paris, comme dans les grandes villes de France, au contraire, c’est une scène extraordinaire. On s’embrasse, on pleure et on rit à la fois. Georges Clemenceau (1841-1929), surnommé "le Père la Victoire", est moins enthousiaste, et confie : "Nous avons gagné la guerre ; maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile".

Émission du salon d'automne

En savoir plus sur Wikipédia : Armistice de 1918

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