Timbre : 2018 Louise de Bettignies 1880 - 1918

Description
Timbre émis pour la commémoration du centenaire de la mort de Louise de Bettignies (1880-1918) agent secret français pendant la 1ère guerre mondiale, née à Saint-Amand-les-Eaux
Commentaire

Visuel : le portrait de Louise de Bettignies, une carte de la zone de couverture géographique du réseau "Alice" dans le Nord (France et Belgique), et sa maison natale à Saint-Amand-les-Eaux (59-Nord).

Louise de BETTIGNIES : lors d’un voyage en Belgique où elle fait passer des documents importants, elle rencontre le major Cameron, officier britannique de renseignement, qui désire la recruter pour mettre en place un service de renseignement à Lille. Avec l’accord du général Joffre, elle accepte cette mission et obtient grâce à son frère Henri, curé, des faux papiers au nom d’Alice Dubois. De retour à Lille, elle met en place un réseau, le réseau "Alice" ("Ramble" pour les britanniques), composé d’une centaine de personnes, qui surveille tous les mouvements des troupes britanniques de la région lilloise, pour le compte de l’Intelligence Service. Soutenue par le Père Boulanger et l’évêque Monseigneur Charost, Louise fait passer clandestinement des hommes en Angleterre et fournit de précieux renseignements aux services secrets britanniques en les faisant passer aux Pays-Bas, pays neutre. Surnommée "La Jeanne d’Arc du Nord", elle permet grâce à son réseau de fournir avec précision

les positions allemandes, ainsi que certaines attaques ennemies dans la région du Nord de la France. En fév.1915 lors d’un de ses voyages entre Lille et Flessingue (Pays-Bas), Louise rencontre Marie-Léonie Vanhoutte, qui devient rapidement son "lieutenant", sous le nom "Charlotte Lameron". Louise de Bettignies est arrêtée le 20 oct.1915 à Froyennes (Belgique), puis transférée à la prison Saint-Gilles à Bruxelles, où les Allemands lui soutirent des informations sous la torture. Elle avoue connaître Léonie Vanhoutte qui a été arrêtée un mois plus tôt à Bruxelles. Le 16 mars 1916, lors d’un procès expéditif à Bruxelles, Louise de Bettignies est condamnée à mort pour trahison tandis qu’une peine de 15 ans de travaux forcés est prononcée pour Léonie Vanhoutte.

Dans une lettre adressée au gouverneur de Belgique, le général von Bissing, Louise demande la libération de sa co-accusée et reconnait avoir fait son devoir. La sentence est revue par le gouverneur : Louise est emprisonnée pour travaux forcés à perpétuité.

En savoir plus sur Wikipédia : Louise de Bettignies

 

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