Timbre : 1967 MARIE CURIE 1867-1934

Numéros & Dates
N° Philatelix 1670
N° Michel 1600
Date d'émission 23/10/1967
Date de retrait 12/10/1968
Classements
Groupe

Commémoratifs et divers : 1967

Catégorie

Timbres poste

Familles

physiciens science et technique personnages

Usage

lettres simples pour l'étranger

Régions

Rhône-Alpes

Départements

Haute-Savoie

Description: Centenaire de la naissance de Marie Curie (1867-1934), morte à Passy (Haute-Savoie)

Commentaire: En savoir plus sur Wikipédia : Marie Curie

Cinquième et dernier enfant d'un couple d'enseignants polonais, Orpheline à l'âge de 10 ans, elle s'expatrie pour entreprendre des études secondaires, elle finit par se rendre à Paris en 1891, pour y retrouver sa sœur et pour suivre des cours à la Sorbonne . En 1893, elle est reçue première à la licence ès sciences physiques puis une licence de mathématiques, elle rencontre Pierre Curie un jeune savant français qu'elle épousa le 26 juillet 1895.

Dès lors, le couple va mener de nombreuses recherches. Marie Curie deviendra célèbre par l'hypothèse qu'elle émet sur l'existence d'un radioélément inconnu, la « radioactivité» vient d'être découverte.

u veux une vraie histoire de super-héroïne ? Oublie Marvel, écoute ça : une jeune Polonaise, orpheline à 10 ans, interdite d’université parce que femme (et polonaise), bosse comme gouvernante pour payer les études de sa sœur... et finit deux fois prix Nobel. Bam. Marie Curie.

Elle débarque à Paris en 1891, crève la faim, étudie à la Sorbonne avec une rage tranquille. En trois ans : double licence. Et en cadeau bonus, elle rencontre Pierre, son alter ego scientifique. Ensemble, ils ouvrent

une nouvelle ère. Littéralement. La radioactivité, c’est elle qui la nomme. Elle découvre le polonium (clin d’œil à sa Pologne natale), puis le radium. Tout ça dans un hangar glacé, sans équipement digne de ce nom. Elle brasse des tonnes de minerai à la main. Légende urbaine ? Pas vraiment.

En 1903, premier Nobel avec Pierre. Puis en 1906, il meurt, écrasé par une calèche. Elle pleure — et reprend ses travaux. En 1911 : deuxième Nobel. Chimie, cette fois. Record toujours inégalé chez les femmes. Ah, et fun fact : ses carnets de labo sont encore radioactifs aujourd’hui. Sérieux, ils sont conservés dans des caisses plombées à la BNF. Faut un équipement spécial pour les consulter.

Mais ce n’était pas qu’une tête. Elle fonde l’Institut du Radium à Paris, puis un autre à Varsovie. Pendant la Première Guerre mondiale, elle équipe des ambulances radiologiques qu’elle conduit elle-même sur le front — avec sa fille Irène, future Nobélisée elle aussi. Famille de mutants ? Presque.

Marie meurt en 1934, probablement des suites de ses expositions aux radiations. Mais quel héritage. Comme disait Einstein, « elle fut probablement le seul être humain que la gloire n’a pas corrompu ».

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