Timbre : 2017 Intensité douce amère du chocolat

Description
Provenant du carnet sur le goût - Les sens
Commentaire

Intensité douce amère du chocolat : le chocolat est fabriqué à partir d'un arbuste de la famille des sterculiacées, le "cacaoyer", son fruit, de forme ovale, s'appelle la "cabosse". A l'intérieur de celle-ci, on trouve des graines que l'on fait sécher au soleil dans des feuilles de bananier. La fermentation et le séchage sont très importants pour obtenir un chocolat de qualité. Au bout de 2 semaines ces graines deviennent des "fèves de cacao". Il semble que les Mayas les cultivaient déjà dès le Ve siècle. Ils servaient notamment à élaborer une boisson, ancêtre de notre chocolat. A cette époque, seuls les nobles pouvaient le consommer chez eux car le chocolat était une boisson sacrée aux multiples vertus. Les Aztèques connaissaient, eux aussi, les fèves de cacao et les utilisaient pour se confectionner une boisson à base de farine de maïs, de poivre et de piments. Mais ils utilisaient également les fèves comme monnaie et comme médicament contre les morsures de serpent. Introduit en Europe au XVIe siècle, le chocolat jouit d'un accord tacite, conciliant peuples et personnalités, pacifiant les âmes. Le premier chocolat à croquer est fabriqué pour la première fois à Londres en 1674, alors qu'en 1780, la première fabrique

de chocolat est installée à Bayonne, mais le chocolat reste un produit de luxe. L'industrie chocolatière voit le jour au début de XIXème siècle avec par exemple en 1815 la première usine du Hollandais Van Houtten. En 1822, la culture du cacaoyer est lancée sur le continent africain, puis en Indonésie.. Le chocolat, voluptueux en bouche, n'est pas le seul privilège des enfants, il est aussi terre de mémoire des adultes. À travers ses pays producteurs, les arômes de sa fève, de son mucilage et de sa torréfaction, le chocolat invite au voyage. Aujourd'hui source d'inventivité, il redouble de ludisme : fragrances florales du jasmin ou de la rose, animales de l'ambre ou du musc, capiteuses de la vanille de Tahiti, épicées de la cannelle de Chine, de la muscade, du poivre de Java, citronnées de la cardamone, hespéridés du cédrat confit, du yuzu japonais, iodées du thé Maccha... Odorat et goût : humé, puis porté à l'appréciation du palais, le morceau de chocolat fond doucement en bouche sans rugosité, mais avec caractère. Il attaque par une subtile acidité, l'amertume arrive sans agresser. Pendant la dégustation et selon l'origine du chocolat, s'expriment des notes de fruits rouges, d'épices ou de fleurs.

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