Timbre : 2016 Les illusions perdues Charles Gleyre 1806 - 1874

Description
Hommage à Charles Gleyre (1806-1874), peintre classique et académique , né en Suisse
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Charles Gleyre, est un peintre d'origine suisse – naissance, le 2 mai 1806 à Chevilly (Suisse, canton de Vaud) et décédé, le 5 mai 1847 à Paris. Après avoir étudié à Paris chez Louis Hersent (1777-1860, peintre et graveur), puis à Rome, il part en 1834, en compagnie du philanthrope John Lowell Jr. (1799-1836), industriel et amateur d'art fortuné (fondateur de Lowell Institute) vers la Sicile, la Grèce, l'Egypte, puis au Proche-Orient, et rentre à Paris en 1837, avec un problème de santé, sa vue s'étant altérée. En1843, au Salon de Paris, il expose son œuvre, "Le Soir", appelé plus tard "Les Illusions perdues". Peintre au dessin irréprochable, Charles Gleyre annonce les "artistes symbolistes" par la poésie de cette œuvre aux teintes irréelles. Il est nommé professeur à l'Ecole des Beaux-arts de Paris en 1843, remplaçant Hippolyte de la Roche, dit Paul Delaroche (1797-1856, peintre français). Certains des peintres impressionnistes seront formés dans son atelier. Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont détruits lors d'un incendie au
Caire (Egypte) en 1837. Son art prône le retour à l'antique.
 
L'œuvre représente : un homme d'âge mûr s'est assis, voyageur lassé, au bord de la mer, image de l'infini. Sa main laisse échapper sa lyre ; son regard se tourne vers les flots azurés, sur lesquels glisse une barque, qui emporte tout un essaim de jeunes femmes couronnées de fleurs et chantant. Ces femmes sont les Illusions, les figures de ses rêves, qui abandonnent le poète. Sur le rebord de l'embarcation est assis un génie ailé, l'Amour sans doute, qui laisse tomber dans l'eau les fleurs qu'il arrache d'une couronne. Cette gracieuse et littéraire composition a obtenu un grand succès au Salon de 1843 à Paris. L'auteur l'avait intitulé "le Soir" ; mais le public l'a baptisé, les "Illusions perdues". Unanimement saluée par le public et par la critique, la toile est récompensée d'une médaille d’or et acquise par l'Etat qui l’expose au Musée royal des artistes vivants. Abondamment diffusée par la gravure sous le titre balzacien des "Illusions perdues", l'œuvre imprègne durablement l'imaginaire de plusieurs générations de Français.
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