Timbre : 2015 La Joueuse de tympanon

Description
Provenant du bloc : Les boîtes à musique
Commentaire

Illustré par Les boîtes à musique des XVIIIe et XIXe siècle

La Pendule à orgues
La leçon de chant
L'automate magicien
La Boîte à musique danseuse
L'oiseau chanteur
La Joueuse de tympanon

En savoir plus sur Wikipédia : Boîte à musique

La Joueuse de tympanon (instrument de la famille des cithares sur table - cordes à frapper à l'aide de mailloches) © Musée des Arts et Métiers Cnam/photo Pascal Faligot Androïde réalisé par l'horloger Peter Kinzing (1745-1816, Allemand) et l'ébéniste David Roentgen (1743-1807, Allemand), présenté au château de Versailles en 1784 et achetée l'année suivante par la reine Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (1755-1793). Il peut être admiré au Musée du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris (fondé en 1794, sur proposition

de Henri Jean-Baptiste Grégoire, ou abbé Grégoire, 1750-1831). L'automate, représente une jeune femme élégamment vêtue d'un corsage décolleté et d'une ample robe à paniers en soie brodée. Assise sur un tabouret, la musicienne frappe avec des baguettes pourvues à leur extrémité de petits marteaux plats, les 46 cordes délicates d'un tympanon, instrument de musique d'origine tzigane. Dominant l'instrument d'une longueur d'un mètre, la joueuse peut interpréter huit airs différents dont un air de "l'Armide" de Gluck. La légende veut que le costume en soie brodée de l'androïde, provienne d'un morceau de robe de Marie Antoinette et que sa perruque de ses propres cheveux. Le mécanisme principal, situé sous le tabouret, est constitué d'un cylindre en laiton alimenté par un ressort-moteur. Au moyen de leviers, les cames permettent le mouvement des bras, et les picots, les mouvements des marteaux.

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